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Leur nombre est estimé à 80.000 personnes, soit 6 % de l’ensemble des travailleurs.
A partir d’études de l’INSEE publiées fin 2011 mais exploitant des chiffres 2007, le CESER a réalisé un «focus» sur la situation des travailleurs pauvres dans les Pays de la Loire. Leur nombre est estimé à 80.000 personnes, soit 6 % de l’ensemble des travailleurs. Ce qui place la région légèrement en deçà du niveau national (7 %). Cette proportion est identique à celle d’Île-de-France, de Rhône-Alpes, de Lorraine et de Bourgogne.
Qui sont les travailleurs pauvres ? Ce focus met en évidence des facteurs pouvant conduire à la précarité, voire à des situations de pauvreté. Ainsi, dans la région, les contrats courts, partiels et précaires sont importants. Leur part dans la population active est même supérieure à la moyenne nationale. Le fait que 50 % des femmes ou de jeunes ont des contrats courts ou à temps partiel présente également des risques de précarité. De même le manque de formation prédispose à une situation fragile : 13 % des travailleurs sans diplôme et 8 % des travailleurs avec un niveau BEPC, CAP ou BEP sont des travailleurs pauvres.
Géographiquement, le Saumurois et le secteur de Saint-Nazaire sont plus marqués par les disparités sociales qu’ailleurs en région et concentrent les difficultés pour leurs habitants : pauvreté, difficultés d’insertion sur le marché du travail et pour se loger. Les territoires les plus confrontés à la précarité sont également· le nord de la Loire-Atlantique, le sud-Vendée, les nord-ouest et nord-est de la Sarthe, ainsi que l’ensemble de la zone reliant Saumur au sud-est du Maine-et-Loire.