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Une bonne édition, mais un tout petit peu moins de monde! (1)

Samedi soir: le feu de la musique

"Tout Feu Tout Flamme" 1ère partie

Satisfaction mais grosse fatigue des bénévoles du Comité des Fêtes.

"Tout Feu Tout Flamme" a ses inconditionnels mais attire chaque année de nouveaux visiteurs. J'y ai même rencontré un couple Brestois.

Question temps on a connu mieux (2010) mais on a connu bien pire (2009). Le samedi soir a été à peine perturbé pendant la prestation du deuxième groupe par une petite pluie fine. Il en a été de même le dimanche matin sur les coups de 9h00 et un peu plus tard dans la matinée. ensuite: grand beau temps, belle ambiance et succès au niveau de toutes les animations.

Samedi soir: concerts de classe

Dès 10h00  Olivier Chevalier, ingénieur son, s'affairait pour l'installation de la sono aidé de son fidèle Juju. Il y a eu les gouttes de pluie et puis la panne de la console 32 pistes! Aie! Mais l'entraide entre les deux compères a permis de trouver le remède et c'est avec seulement 30 minutes de retard que les balances ont pu commencer à 15h30.

Premiers arrivés en direct de Toulouse les musiciens de Kassla Dacha prirent la mesure de leur environnement, suivis des musiciens d'Electric Bazar Cie tout juste arrivés en provenance de Brest et enfin des Ouama qui eux avaient la chance d'être en résidence à Forges depuis la mi-juillet. Mais oui, la résidence d'artistes à Forges ça existe. Vous n'en aviez pas entendu parler. C'est de ma faute je n'ai pas eu le temps de faire une pige la dessus et ça n'intéresse pas notre feuille de chou locale.

20h15 les Ouama en piste

Sur leurs instruments confectionnés de leur propres mains les percussionnistes ont fait danser un public désireux de se dégourdir les jambes. Dans leurs costumes traditionnels à dominance verte ils ont pendant une heure fait entendre leur répertoire de rythmes africains. Ces jeunes musicienns ont de l'allégresse à revendre; ils ne font pas les choses à moitié et leur danseuse Drissa sait accompagner leurs mélodies d'un déhanchement jubilatoire. 

21h30 Electric Bazar Cie

Six musiciens, un peu timides au départ; c'est normal ils sont à Forges! Eux aussi savent imposer un rythme énergique. Leur musique est variée et s'inspire des musiques entendues lors de leurs différents voyages. Le morceau "Psychotiko" qui est aussi le titre de leur dernier album est enlevé, incantatoire et défrise. Dès que ce sera possible vous le retrouverez sur youtube.

A leur retour dans leur loge ils sont vannés ils ont tout donné et ils ont apprécié le répondant du public même si celui-ci était majoritairement assi à l'abri sous les barnums. L'équipe de l'accueil (Isabelle, Claudia et Laurence) ainsi que le président ont su alors les revitaliser. Ils nous ont d'ailleurs confiés la qualité de l'accueil qu'ils avaient reçu contrastant avec celui reçu le week-end précédent dans une fête de la bière vendéenne.

23h00 Kassla Dacha

Huit musiciens venus de la ville rose. Sept garçons et une belle jeune fille au violon aux yeux de braise.
Adrian PARKER : Clarinette
Stephan MATEU : Trompette
Clement SALLES : Saxophone
Myriam RIFFAUT : Violon
Alexandre BARRE : Accordéon / Guitare / Chant
Gaspard MOISON : Basse
Mathieu MONTIBUS : Guitare
Eric LE POTTIER : Batterie

Ils étaient les premiers étonnés qu'on les ait choisis. En effet, ce groupe n'a que trois ans d'existence. Mais nous savons chercher et trouver la qualité là où elle se trouve. Chez eux on retrouve tout de suite l'influence des musiques de l'Est (et pas seulement de l'est de Toulouse) tintée de ska. C'est le fil rouge musical qui guide notre recherche de groupes chaque année.

Eux, ont su nous étonner tout au long de leur prestation. La voix rocailleuse et gouailleuse du chanteur accordéoniste, les mélodies alternant valses langoureuses et rocks balkaniques ont réussi finalement à drainer le public sur le devant de la scène. Il est vrai que c'est le moment où nos bénévoles sortent de devant leurs fourneaux et se lachent sur la piste. Ils nous ont accrochés avec leur rock festif, celui que nous aimons à Forges et qui s'adresse à toutes les générations, à un tel point que les mélodies semblent être inscrites dans nos gènes.

Evidemment ça fini toujours dans un joyeux bazar car nos bénévoles se rappellent tous les ans qu'ils faut fêter les vierges du mois de septembre. Les deux Sylvie et Laurence se mettent ainsi à brûler les planches et "forcent" l'édile en chef de la commune, vierge malheureusement lui aussi, à les accompagner. Son déhanchement est encore loin de celui de Drissa mais personne ne s'en soucie. On virevolte sur la scène, musiciens et forgéennes, édile et violoniste et quand il faut s'arrêter on voudrait que ça continue.

01h00 boeuf avec Ouama et Kassla Dacha

Justement ça continue. Comme l'ambiance est bonne on échange et partage les rythmes et mélodies. Emmenés par un Mamadou étincelant avec son djembé  les mélopées à la gloire de Forges sont reprises par ceux qui sont restés; puis un clarinettiste s'en mêle puis l'accordéoniste et ne me demandez pas comment ça c'est terminé ...je suis allé me coucher.

Il n' y a peut-être eu que 400 spectateurs mais ceux là sont repartis heureux de leur déplacement avec de la musique plein la tête.
Ne cherchez pas cette information dans votre quotidien; il ne s'intéresse qu'à la vraie culture; nous on vend de la saucisse... (allez voir ici le fond de ma pensée). Depuis on s'est rabiboché et j'ai même été invité à représenter les maires des petites localités.